Marseille
Septembre 2006
Un grand merci à Michel et Françoise pour leur accueil et les superbes moments passés en ensemble. Je suis maintenant très rassuré : il y aura de la soupe au pistou chaque fois que je repasserai à la Pointe rouge dans l'automne ou l'hiver ! De plus, c'est chouette, Séb. va bientôt devenir notre voisin quand il rentrera à l'X. Et si c'est pas l'X, ce sera une autre, du moment qu'il y a de la place pour se garer. Mon genou sera réparé par le sorcier de la Porte des Lilas et tant mieux quand on pourra regrimper ensemble à Sormiou ou dans les parages !
De la couleur, un peu de
soleil dans l'eau froide. Les calanques
un endroit où l'on revient toujours. Pour voir si elles sont toujours là et si
l'on n'a rien oublié
Au bout du cap Morgiou, un bouquet de fleur déposé là pour amadouer les dieux de
la mer
ou mettre de la couleur dans nos mémoires certes vives mais amnésiques
Les micros détails de la vie végétale ou minérale dans les calanques
Parfois le soleil ou le vent te prennent à contre jour ou à contre pied comme
Moïse avec le buisson ardent
Les portes de ce joyau, c'est la ville, tournée vers le large, enfermée par les
collines, dorée par le soleil
La corniche au soleil couchant
Étranger dans une ville, on a toujours des repères bien stéréotypés : la Bonne
Mère, le métro, la Mairie, le Vieux Port
David veille sur la plage et autorise l'accès à la Pointe Rouge
Au bout, les calanques. "On ira grimper aux Goudes vendredi, si tu veux" dit
Jessie
Jessie et sa copine Émilie. Vu que je suis vieux maintenant, ils peinent
à me dire "Tu" même durant les longueurs d'escalade...
La muraille crénelée de la paroi à Saint Michel d'Eau Douce (tout un programme).
Au loin, l'ile Riou
Ah quand on peut trouver un peu de couleurs... les kayaks à Callelongue
On peut l'aimer cette ville qui remplit ses interstices avec de si jolis
cabanons et pointus
Et toujours ces grandes langues calcaires tantôt blanches tantôt grises selon le
soleil qui se jettent dans la mer
Avec une végétation qui renaît quand la pluie et le vent reviennent. Comme dans
le désert
Un décor démesuré où l'on ne fait que passer, sur la pointe des pieds, ou au
bout d'une corde
Sormiou à gauche, Morgiou à droite : il vous faudra 20 ans
de fréquentation pour ne pas les confondre
Au loin Castelvieil et même La Ciotat : il y a toujours un au-delà de l'horizon
La grande Candelle avec son arête en lame de couteau
Un chapelet d'îles posées sur la mer
Le bout du cap Morgiou : le joli pin parasol de la Triperie a brûlé depuis
quelques années.
On se réfère parfois aux absents
Novembre 2006